Je ne sais pas si l'Abbé Pierre est allé au ciel. Tout le monde le dirait puisqu'il était déjá une éspèce de Saint avant qu'il était mort.
Je crois qu'il n'est pas allé au ciel. Parce qu'il était un de ceux qui croyait que Jésus est venu habiter entre nous, juste comme l'invité des pélérins d'Émmaus. Il l'a fait quand il s'est joint à la Résistance pendant l'invasion de la France par les Allemands. Il l'a fait quand il a soulevé tout le pays, au début des années cinquante, pendant un Hiver éxcessivement froid qui à gélé à mort un bébé d'une famille pauvre. Aujourd'hui les scandales et les tragédies sont fort plus singulières. C'est le froid des Hommes et pas le frère Hiver, qui tue. l'Abbé Pierre disait simplement que son amour pour le Christ l'empêchait de satisfaire ses besoins affectifs charnels avec une femme, par moyen d'un marriage, ou une relation durable avec une femme mais, pourtant, parfois il l'a fait. Il croyait q'un homme pourrait aimer un autre homme, ou une femme, une autre femme, aussi de cette façon-là. Il a eu un prêtre comme sécretaire pendant beaucoup d'années, de cette singularité affective et il l'a compris. Ils on passé le froid, la misère, la méfiance, chaqu'un vivant l'écharde dans sa chair, en se préoccupant plus des affaires journaliers des pauvres et des misérables. Il s'est mis du côtè de Garaudy, le philosophe de l'Humanisme communiste quand il s'est converti à l'Islamisme et traduit en Justice pour contester la doctrine officielle de l'Holocauste. Il s'est mis du côté des syndicalistes radicaux quand il a cru que c'était le chemin de la vérité et il les a fustigé aussi quand il a cru que c'était encore cette fois-ci, le chemin de la Vérité.
Il a été charnel, sec, tenace, déséspéré, révolté, humain, amusé, en colère, laid et beau comme un viel chêne. C'est pour ça qu'il n'est pas allé au ciel. Il est resté en arrière entre les pavés du trottoir que les parisiens de la Commune, arrachaient en rage et jétaient aux soldats, il est resté entre les cailloux des sentiers où les Chouans s'enffuyaient des Républicans de Paris. Il a crié comme un clochard de Paris et vociféré comme um guerrier gaulois nu, se jétant sur les Légions romaines dans une bataille qu'il savait perdue. Avec sa mine de druide, de fou de Dieu, d'anarchiste, de fasciste, de météque, de caillou.
Bénie soit la France de Sainte Jeanne D'Arc qui produit ces animations de la brousse, ces ombres du brouillard de Calais, quand les oiseaux sifflent les mêmes chansons des maquisards et des chouans.
Parce que nous croyons qu'il est vraisemblable que quelqu'Un a souffert et est mort pour nous, en se faisant chair, et poussière et pavé du trottoir, caillou du sol, par que notre vie ne fut pas en vain.
Do Duas Cidades
Do Duas Cidades
2 comentários:
Eu acho este texto extraordinário, lindo, maravilhoso , entusiasmante. Obrigado André!
Sim... um registo verdadeiramente delicioso!
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